MAGIC MAMAN - Bienvenue AUX P'TITS NOUVEAUX de la rentrée !

Du nez au cerveau

On n'arrive plus à se souvenir du film d'hier soir, mais il suffit de tomber par hasard sur le parfum de notre maman d'il y a 15 ans, ou sur la première eau de senteur de notre bébé d'il y a 3 ans et hop ! non seulement on l'identifie immédiatement, mais surtout, un chamboulement s'opère en nous. Et pour cause : le lien entre olfaction et émotion rythme notre vie.

Ce qu'il se passe concrètement lorsque nous respirons ? Nos récepteurs olfactifs détectent les molécules odorantes, lesquelles sont envoyées sous forme de signaux électriques au bulbe olfac tif. « Ce dernier relaie l'information vers le système limbique, également appelé "cerveau émotionnel”, grâce à deux régions clés : l'amygdale, au centre des émotions, et l'hippocampe, au centre de la mémoire », explique Pascale Fontaine, créatrice des parfums boosters d'émotions Amoi.

Au fur et à mesure, notre bibliothèque interne des souvenirs et émotions s'enrichit, prête, en une fraction de seconde, à nous faire éprouver un sentiment dès lors qu'une émanation vient la titiller. Influencerson état Si une odeur peut nous affecter, dans le bon comme dans le mauvais, alors pourquoi ne pas s'en servir pour nous accom pagner au quotidien ? Eh bien c'est précisément ce que pro pose l'olfactothérapie, une approche holistique et énergétique qui consiste à utiliser les huiles essentielles pour calmer, boos ter, tonifier et réguler les émotions.

Trop théorique à vos yeux ? Pourtant, lorsqu'on sent, et donc ressent, une odeur, tout un tas d'événements a bel et bien lieu en nous. « Ce processus complexe déclenche des réponses émotionnelles et des souve nirs, tout en provoquant des réactions physiologiques comme une variation du rythme cardiaque ou de la respiration », pour suit Pascale Fontaine.

Des indicateurs sur lesquels elle s'est appu yée afin de démontrer la capacité de ses parfums à provoquer la joie, la relaxation, l'énergie ou encore la concentration.

Un petit kit de survie du quotidien, en somme. Pour cela, la mam'preneuse* a fait appel à un laboratoire indépendant qui a procédé à une évaluation neuroscientifique que de ses quatre références, via un recueil de données objecti ves par électroencéphalogrammes et électrocardiogrammes et via des données subjectives par évaluation analogique de trois états émotionnels.